Terrible colère de Jésus qui chasse les vendeurs du Temple et les invective :
Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits.
Entre bandits et écoutants, il nous faut choisir !
Or par moment, ce n’est pas si simple, car ne volons-nous pas un peu voire beaucoup le Christ ? Que faisons-nous de la Bonne Nouvelle qu’il nous a laissée au Matin de Pâques ? L’écoutons-nous pour en vivre, ou la détournons-nous à notre profit ?
Quid de son message, de sa relation au Père ou simplement de son amour ?
Sommes-nous réellement détachés, libres, les mains vides et le coeur déchiré par la gratuité de l’amour de Dieu ?
Il n’est pas trop tard, aujourd’hui suffit ! N’oublions pas Zachée, juché sur son sycomore, descendons de nos richesses volées, amassées comme de croire au mérite ou aux avantages que pourraient donner la foi !
Jésus se tient à la porte et il frappe.
La porte de notre maison communique-t-elle avec celle de Dieu ?
Porte battante, porte encombrée, porte fermée pour entrer en voleur
ou porte étroite, secrète, porte roulée comme la pierre pour pénétrer en fils et y puiser lumière et force , pour y crier notre douleur, pour y déposer notre vie ?