"Là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s’étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d’alentour en enseignant."
Il s’étonna de leur manque de foi !
L’étonnement de Jésus fait événement, ce matin : ce n’est pas lui qui est en cause. Lui, le Maître, lui le Fils bien aimé, lui l’Envoyé. S’Il ne peut accomplir de miracles, c’est bien à cause d’eux.
Eux : "ces gens de son pays, de sa parenté, de sa maison", ceux qui le connaissent, ceux de la synagogue où il enseigne. Or ces gens sont "profondément choqués" de ce qu’il dit, fait et qui ne doit pas correspondre à ce qu’ils attendent de lui, à ce qu’ils se représentent.
Et cela étonne Jésus. Ceux qui le connaissent, ceux qu’il connaît, ne peuvent passer de leur perception à sa révélation, ils ne peuvent lâcher l’apparence, le connu pour la nouveauté, l’inattendu, le divin !
Jésus ne semble pas insister, il passe son chemin. Il parcourt les villages alentours et continue d’enseigner.
Quelle leçon d’humilité, de pédagogie, de liberté !
Où sommes-nous, ce matin ? Du côté de ceux que Jésus rencontre aux alentours de la foi, à sa périphérie brouillonne ?
N’ayons pas peur de son enseignement, de la nouveauté qu’il propose, des déplacements qu’il suppose !