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Nouveau défi !

Passer du repos au sabbat : voilà le nouveau défi à bien relever !

« Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont commis aucune faute. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Les pharisiens n’en manquent pas une pour épingler Jésus. Cette fois, c’est la question du sabbat. Au lieu de servir la Loi, ils la détournent, puisqu’ils s’en servent pour tenter de piéger Jésus afin de le condamner.

Mais Jésus vise le but : révéler le Père. Il rebondit tranquillement et drible habillement :
« Il y a plus que le Temple ! C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices !« 

Le sabbat est fait pour les hommes.
Le sabbat est « espace » de reconnaissance, « espace » de manque, « espace » de conscience donné à Dieu pour les hommes. La règle est pour les joueurs, non ?

L’homme a besoin de cet espace, de ce retrait, de cette distance pour voir Dieu, pour se voir, pour connaître Dieu, pour se connaître ! Cet écart fertilisera son existence, en lui donnant accès à sa source : Dieu. Voilà le vrai repos !

Du repos au sabbat !
En Jésus, avec lui, et par lui, l’homme en respectant le sabbat passera de l’institution d’un jour pour Dieu, d’un jour de communion avec Dieu, de cet écart fertile au repos de son être, à sa source.
Comment entrer dans ce mouvement du repos au sabbat ? Comment porter ce fruit de miséricorde, fruit du repos en Dieu ?

L’homme puise dans le cœur doux et humble de Jésus, le repos de Dieu et devient puits de miséricorde. Là, le sabbat s’ouvre.

Le vrai sabbat où Dieu se reposera de tous ses travaux sera le monde nouveau, attendu, promis, quand « douleur, tristesse et gémissements ne seront plus », et que Dieu sera tout en tous .

Visons le vrai repos,
faisons équipe avec le sabbat,
gagnons de participer à l’œuvre de Dieu,
en toute liberté de cœur avec Marie, notre Dame du Mont Carmel !