Accueil de l’unique nécessaire ?
Hier, trois femmes nous conduisaient à choisir notre unique nécessaire, être à Dieu. Ce matin, un des disciples offre l’accès au coeur, au coeur de Jésus et nous fait entrer dans un souffle nouveau . Accueillir au petit jour la prière de Jésus.
Quelle audace que celle de ce disciple qui fait cette demande ! Comment lui est-elle venue ? « Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. » Une circonstance bien floue, mais marquée temporellement. « Quand il eut terminé » Audace qui devient accueil d’un don sans retour, Jésus livre son secret intime, sa prière au Père. Comment l’accueillir avec confiance et immense émerveillement ? A quelle intimité nous conduit-elle ?
Intimité personnelle avec le Fils, notre Frère, qui nous attire vers son Père…
intimité au pas à pas de l’Esprit qui éclaire les mots de la prière du Fils inlassablement répétés, murmurés, vécus.
Intimité féconde qui devient Vie.
N’est-ce pas l’esprit de la Nouvelle Loi : « Vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption en qui nous crions : Abba ! Père ! » (Rm 8, 15).
Quel émerveillement et quelle joie à cultiver sans cesse…
Les mots descendent aux profondeurs de notre être et y demeurent comme source !
Les mots remontent des profondeurs, jaillissant en vie nouvelle : vie filiale, vie fraternelle : « Notre Père » !
Va et vient divin en nos vies si souvent submergées de tant de soucis, de tempêtes, d’attentes sans visage, de déceptions, de violences qui envahissent et font fracas… Mais ces mots plus doux et plus forts murmurent en écume d’amour…
Accueillir ces mots du Fils, dans le Souffle de l’Esprit à coeur ouvert, à vie offerte, comment en faire notre unique nécessaire ? Demandons à Marie de nous apprendre !
« Notre Père que ton nom soit sanctifié
que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin chaque jour ;
Pardonne-nous nos péchés,
car nous-mêmes, nous pardonnons aussi
