Une bonne clé ?
Jésus ne mâche pas ses mots, alors qu’il est à table chez un Pharisien qui l’a pris en chemin… Il y va de l’urgence du Royaume, question de vie et de mort. La lumière poursuit sa course et l’ombre recule, même si nous ne le voyons pas..
Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération. Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés.
La clé de la connaissance !
Elle est enlevée, perdue. Toutes nos clés USB, nos passes, nos codes et autres belles révolutions numériques, l’IA, ont sans doute pris le pas sur la connaissance de Dieu, s’en emparent encore.
La clé de la connaissance n’est en rien une somme de savoir, de données à disposition pour une réponse immédiate, réponse à tout qui donne l’impression de dominer le sujet, de tenir la situation, d’exister et de dominer. La lumière ne possède pas, elle fait exister, elle donne le jour. Comment entendons-nous cette lumière de la connaissance ?
La clé de la connaissance de Dieu est l’accueil d’une parole qui s’est faite chair et qui a un visage, Jésus, Lumière née de la lumière.
La clé de la connaissance de Dieu n’est-elle pas alors accueil de mon prochain qui porte Dieu, accueil de mon être donné par Dieu, ? Comment accueillir cette lumière qui pointe dans la nuit, sans l’éteindre ?
Demandons, cherchons, frappons,
à la porte de l’humanité,
la clé de la connaissance.
La route vers Dieu, c’est l’homme en chair et en os, en relations.
