Figuier parabolique !

Après des jours toujours plus inquiétants, si en consonance avec l’actualité mondiale, la Parole poursuit sa course et de descentes en montées, de montées en descentes. Elle vient comme échouer sur une ère de repos : « mes paroles ne passeront pas. » Comment stopper la machine pour recevoir cette perle rare, précieuse ? Comment faire vidange avec sagesse pour recevoir ce message comme pas possible, de côté ?

Jésus ne manque pas d’imagination. En fait, il regarde et s’approprie la vie pour la glisser doucement dans la Parole créatrice. Ainsi, il lui donne l’impulsion pour qu’elle revienne à sa source et reçoive ainsi un nouvel élan purifié, fécond.
Par sa contemplation, il ramène la création en douleurs d’enfantement à son engendrement et lui redonne éclat. Comment contemplons-nous la nature avec ses feuilles jaunes, rouges, marrons qui volent au vent ? Où nous conduisent ces feuilles ? Où nous poussent les vents ?

Le figuier fait partie du décor, à sa place, juste là où il faut et quand il faut. Figuier parabolique sur l’ère de repos.
Ce figuier a plus de chance que celui sur le chemin de Jérusalem, maudit pour n’avoir pas porté le fruit au bon moment.
Oui, le figuier parle, parle de l’essentiel, de notre capacité à lire les signes des temps, les signes de la nature pour oser faire un pas en avant dans l’histoire. Ni plus, ni moins. Ce figuier parle : que comprenons-nous ? En connaissons-nous la langue ?

Le figuier de ce jour est maître d’humilité, pas objet d’un miracle de plus… ou d’une chance à saisir pour éviter le mal, le pire. Pas figuier porte-bonheur, mais figuier parabolique. Il fait signe, et il n’a de mission que de nous remettre en route.

La Parole ne passera pas !
Le croyons-nous vraiment ?
Ouvrons le Livre et reprenons forces,
la route est longue, pour mener aux cimes de l’amour !