O chef de ton peuple !
« Voici venir des jours, déclare le Seigneur où je donnerai à David un Germe juste… » annonce le prophète Jérémie.
En écho, Isaïe prophétisait :
« Voici venir de loin le Nom du Seigneur »
Et nous ne cessons de chanter, de supplier : « Viens, viens, Maranatha ! »
Nom en chemin, Dieu en chemin, pour l’humanité en chemin… sur des sentiers souvent bien sinueux, escarpés, obscurs et glissants !
Mais sommes-nous réellement debout, dans la foulée de l’ange, en attente de notre Dieu qui vient ? Il n’est pas trop tard de nous laisser secouer, réveiller, mettre en route…
En ce jour une kyrielle de noms nous arrivent et chacun lève un peu du voile qui nous cache Dieu ou le garde secret, pour révéler son visage :
Chef de son peuple,
Le Seigneur des vivants,
Jésus,
Emmanuel,
le Seigneur sauve…
Un seul suffit pour nous tenir en haleine dans la foulée d’aile d’ange, dans cette descente peut-être vertigineuse vers Bethléem, vers la Crèche, là où Dieu entre radicalement dans notre humanité, en prenant chair de notre chair.
Alors accueillons le Nom qui se murmure dans notre cœur, même à souffle ténu voire coupé… il est là, ce nom que Joseph reçoit en prémices de gardien, Jésus, le Seigneur sauve, Emmanuel…
Accueillir le Nom c’est faire espace à ce Nom qu’il prenne place, qu’il fasse chair, qu’il devienne notre nom et offre à Dieu de tenir promesse.
Nom peut-être inhabituel qui sourd ou attend pour donner sa lumière, notre dans la foulée d’aile d’ange annonciateur d’une grâce inouïe :
O Chef de ton peuple Israël, tu te révèles à Moïse dans le buisson ardent et tu lui donnes la Loi sur la montagne, délivre-nous pas la vigueur de ton bras !
Du buisson ardent à la crèche de Bethléem,
Dieu se donne !
