O Clé de David !
Vendredi avant Noël, marqué d’incertitude, de violence, d’appels incessants à la paix et d’impuissance, marqués encore par notre insouciance à ne pas vouloir voir tant de lieux oubliés et pourtant si inhumains ! Alors ? Dans la foulée de l’espérance, un nouveau coup d’aile d’Ange… Gabriel se présente à Marie et lui donne un signe. Dans la foulée des signes ?
Demander un signe ? Contre toute attente, c’est le prophète qui le suggère au roi, de la part de Dieu. Déroute totale du roi qui refuse.
Le voyage du coeur dans la foi ne cesse de surprendre et de bouleverser. Impossible de nous approprier quoi que ce soit et surtout pas Dieu.
Il se révèle en chemin, et surprend par amour qui vient à nous, qui prend notre condition humaine. Il nous apprivoise et nous l’apprivoisons. Comment si ce n’est dans la foulée des signes ?
Hier, Zacharie est réduit au silence par sa question, aujourd’hui Marie reçoit un signe pour une question qui nous paraît bien similaire. Scrutons les Ecritures pour comprendre… Similaire ? Non !
Et, si nous posions cette même question, aujourd’hui plus que jamais devant tant d’impuissances, d’impasses…
Comment cela va-t-il se faire que Dieu intervienne dans nos vies ? A quels signes le saurons-nous ? Le verrons-nous ?
Une clef nous est donnée, par n’importe laquelle. La clef de David !
Elle a capacité d’ouvrir nos cœurs comme un bon passe-partout, sans effraction, sans casse, avec doigté, celui de la tendresse de Dieu, celui de son amour, celui de la bonté.
Un signe ? Oui, l’Esprit qui apprend à lire les signes de sa Présence qui ouvre un chemin. L’Esprit console et donne lumière et force. L’Esprit unifie et fait briller dans la nuit la lumière qui repousse les ténèbres. Dans la foulée de signes, une lumière brille. Comment la suivre ?
« Viens, clé de David !
Toi qui ouvres les portes du Royaume,
arrache à leur prison les captifs des ténèbres !
Viens, ne tarde plus ! »
