Cinq pains et deux poissons !
Un matin qui met une fois encore de l’ombre un
La multiplication des pains et des poissons que saint Matthieurelate avec précisions, « il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit« , « cinq pains d’orge portés par un petit garçon », et « deux poissons« , et encore « douze corbeilles » sans oublier l’inouï : « environ cinq mille hommes »
Cinq pains d’orge et deux poissons pour une foule affamée ! Et Jésus ne veut pas de perte : « ramassez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Oui, déjà un souci d’écologie intégrale : reste zéro ! Où en sommes-nous ?
Réalisons-nous bien que le surplus de cinq pains d’orge après avoir nourri cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants… le surplus remplit douze paniers ! Rien n’est dit de leur taille, mais on se rappelle Cana, et les jarres. La démesure est au rendez-vous de ce dimanche. Prenons-la dans nos bagages et courons sur la voie de l’amour inouï qui nous nourrit, nous abreuve, nous rend à la foi !
Jacques a vécu de cette amitié avec Jésus, en témoin des moments fondateur : amitié de foi, d’espérance, d’amour, amitié qui creuse les sentiments que saint Paul décrit avec fougue : « en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte à vous conduire de manière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez -vous les uns les autres avec amour…«
N’avons-nous pas cinq pains et deux poissons sous la main à partager avec la foule affamée qui nous presse de toutes parts ? Regardons-bien ! Un pain d’attention, un pain de soutien, un pain de visite, un pain de temps donné, un pain de coup de main en passant, un poisson de sourire, un poisson de bonjour !