A l’affiche ?
Allez dans le métro, ce matin , vous ne lirez pas : « Dis-nous, Marie, qu’as-tu vu ? » mais des noms, des pubs, un peu de politique : beaucoup de mensonge !
Dommage, alors, faites une page vierge, glissez un brin d’humour et toute la foi de Pâques et vous lirez cette seule phrase qui vaut la peine : j’ai vu le Seigneur !
Le scénario se poursuit dans la rencontre de Marie-Madeleine au Jardin de Pâques : « Ne me retiens pas ! Va dire à mes frères ! » Suivez le texte et quittez les murs du métro !
Tout tient de notre foi, dans cette Parole de folie qui circule de bouche à coeur, de coeur à oreile. Certes, moins vite que sur nos réseaux, mais plus percutante, plus essentielle, plus enracinée que simplement collée sur un mur et si vite dégradée ou arrachée ! Ce serait déjà bien qu’elle apparaisse sur nos murs, mais elle a plus de force et de puissance quand elle jaillit du-dedans !
J’ai vu le Seigneur et voilà ce qu’il m’a dit ! Rien de sérieux dans ces paroles d’une femme, qui plus est de mauvaise réputation…
La foi chrétienne repose pourtant sur ce témoignage de Marie-Madeleine qui disparaît de la scène ensuite. Et c’est peut-être là que nous devons nous laisser interpeler par la Parole de Dieu, par la bonne nouvelle de Pâques !
Notre foi ne tient qu’à cette parole, à ce témoignage, à ces moments où Jésus se montrent aux et aux autres, à ceux qui peuvent le reconnaître et le laisser aller ! Ils sont attachés à lui, certes, comme Marie, « dis-moi et j’irai le reprendre ! » Attachement à tel point qu’elle veut prendre le mort et pourtant, c’est le Vivant qui s’adresse à elle pour l’envoyer porter l’unique nouvelle qui devrait faire la Une de tous les journaux :
La mort n’a pas le dernier mot et le Vivant conduit à la Vie, courons derrière Marie-Madeleine, courons ensemble et vivons !