Ailleurs de folie ?

De repas en repas, Jésus prépare le Festin. L’Ailleurs se perçoit-il de si loin, de ce présent de folie ? La vie poursuit sa course, qui la mène réellement ? Le mal ? Ce temps de repas de Jésus avec les siens nous assoit ce matin. Pourquoi refuser l’invitation ?

Le matin se lève, l’aurore pointe et un murmure apaise : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur
pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations,
pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre!« 
Alors, comment nous laisser saisir à pleine vie, la Parole du jour et l’appel à sortir du mal que le Christ a vaincu, une fois pour toutes ? Comment passer du présent de folie à l’Ailleurs de folie ?

«  Amen, Amen, je vous le dis, l’un de vous me livrera ! »
« Amen, amen, je te le dis, avant que le coq ne chante, tu m’auras renié trois fois ! »

Après le parfum de l’amour fou, la trahison et le reniement, folie d’amour, folie de trahison et de reniement…

Jésus est entouré d’hommes en marche qui ne savent pas qui ils sont, qui il est et ce qu’est la vraie vie. Non connaissance tenue, crue pour connaissance et supériorité.
Ils ne savent pas et tentent avec leurs moyens de vivre, de survivre.
Jésus passe au milieu d’eux pour déchirer le rideau du temple, le rideau de la séparation, pour une nouvelle naissance, la communion éternelle. Passage de la lumière Créatrice dans nos ténèbres pour conduire à l’Ailleurs de lumière.

On comprend que l’un préfère la bourse pleine et l’autre le retrait face au danger. Jésus avance résolument, il puise la force d’amour jusqu’au bout dans le coeur du Père, dans la puissance de l’Esprit. Il connaît le coeur des hommes, et les aime tels qu’ils sont. Notre présent, de quelle folie ?

Aujourd’hui quel un pas avec Jésus, résolument ? Quelles zones de trahison, de reniement, de mal laisser éclairer et traverser ? Jésus nous connaît et nous aime, il nous sauve. Ailleurs de folie d’amour.

Accueillons la lumière folle du Fils
jusqu’à entendre
jusqu’à comprendre :
« tu me suivras plus tard ! »