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Appels et consolation !

La morosité, le pessimisme, l’insatisfaction ou encore la violence ont de profondes racines, en nos terres assoiffées de vie et d’amour. Où chercher la Source et comment ? Jésus ne donne pas de solution miracle, il lance des appels qui résonnent jusques à nous, dans la foulée de peines…

Deux appels en deux impératifs qui invitent tous ceux qui peinent sous le poids du fardeau. Jésus appelle en douceur et en confiance : Venez ! Prenez !
Un troisième accourt à la mémoire du cœur : Mangez  ! Mais il n’est pas dans le texte… En revanche trois mots reviennent deux fois comme en chiasmes croisés… fardeau, repos, joug. Etonnante source du repos, dans la foulée de peines… Reprenons.

Venez pour trouver le reposprenez pour devenir doux et humble de cœur, alors le coeur murmure : mangez pour être participants de la nature divine, et donc sauvés !

La source jaillit en un fleuve intarissable d’eau vive, qui coule si doucement…
Venez ! Prenez ! Mangez  ! Nous sommes si peu habitués à une telle invitation gratuite où l’hôte qui invite se fait lui-même don, don total, nourriture pour le voyage qui ne s’arrêtera pas au soir de Noël, mais dans la foulée nous conduira au ciel.

Venez ! Prenez ! Mangez ! Jésus ne le crie pas, il le murmure au fond des cœurs assoiffés de vraie vie, des cœurs qui écoutent et se vident d’eux-mêmes, en chemin, en discrétion encore, car qui peut entendre ? Prenez sur vous mon joug ! Qui peut entendre que pour trouver le repos alors que le fardeau se fait lourd, le seul chemin passe par se charger du joug de Jésus. Joug de l’amour. Comment peut-il assurer qu’il est facile à porter, et que son fardeau est léger ? Dans la foulée de son fardeau…

Venez ! Prenez ! Mangez ! Apprenons de Lui, que le chemin est sinueux, la porte est celle de son cœur doux et humble, le joug celui de son corps livré pour nous. Mystère d’un Dieu qui se fait homme, l’un de nous pour nous unir à lui, Mystère qui se dévoile par touche discrète et s’épaissit par nuit secrète…