Avec des pécheurs !
Premier jour de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Comment la vivre ? Quelle unité construire ?
Un regard nouveau sur la Parole du jour, au coin de l’unité : » Il mange avec les publicains et les pécheurs ! Jésus, qui avait entendu, leur déclara : ’ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non les justes mais les pécheurs. »
Les pécheurs ! Voilà une race d’hommes que Jésus affectionne et même plus, c’est pour eux qu’il est « sorti« , sorti du Père, sorti du cœur de la Trinité, sorti : venu dans le monde ! Pour eux, pour nous. Et pour que tous soient sauvés. Oui ce tous doit demeurer notre souci premier, ce souci du tous, ce souci de tous les hommes, donc de chacun. Fondement de l’unité.
Mais qu’est-ce qu’un pécheur ? Qui est pécheur ?
Ceux pour qui Jésus est sorti, ceux à qui Jésus s’adresse, ceux que Jésus instruit, ceux que Jésus rencontre, ceux que Jésus appelle, ceux qu’il aime et dont il veut faire des fils, des frères, des amis. Tous pécheurs, tous amis… Paradoxe ? Oui, plus que paradoxe, folie, folie de Dieu … Que tous soient sauvés, alors tous Un, Un en lui.
Étonnante leçon de théologie donnée par Jésus ! Qui a besoin d’un médecin ? C’est assez évident : les malades, pas les gens bien portants. Cette fièvre galopante, cette lèpre plus ou moins cachée, cette boiterie ignorée, cette cardiopathie latente, cette surdité persistante, cet aveuglement invalidant, nous atteignent tous. Voilà bien de quoi le Médecin est sorti pour sauver !
Nous reconnaître pécheurs comme ce Lévi appelé par Jésus n’est pas évident, et pourtant, nous le sommes tous : tous pécheurs et tous appelés. Qu’est-ce qui nous paralyse et nous empêche de reconnaitre notre péché ?
Chemin de vérité, chemin de libération qui conduit à la paix, parce que chemin d’humilité et d’abandon : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ! »
Oui, aujourd’hui encore, Jésus nous dit : « Laisse-moi faire ! Laisse-moi me donner à toi, en passant, parce que je t’aperçois dans ta misère, et que je te vois dans la lumière de l’amour du Père, transfiguré ! Viens à ma suite et sois vivant, heureux de ma vie, lumineux de ma Lumière ! »
Saurons-nous nous lever pour suivre Jésus ? Sa Parole guérit et envoie !
Toi, suis-moi !
Et c’est Lui qui nous suit… pour venir demeurer chez nous !
Quel amour, quel mystère !