Baigne ce qui est aride !
Nous voilà donc dans la grande semaine d’attente de l’Esprit :
« Je vous ai dit cela pour que vous trouviez en moi la paix. Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : moi, je suis vainqueur du monde. » ( Jn 16, 29 – 33)
Quel souffle d’espérance expiré par Jésus au moment de rendre son esprit, au moment d’affronter la violence du monde, son mensonge, sa détresse !
Espérance puisée dans sa confiance en son Père, Dieu de paix !
Espérance de Celui qui se laisse traverser par le Vent de l’Amour, dont on ne sait ni d’où il vient, ni où il va.
Espérance réaliste qui s’accorde au monde pour le sauver du dedans, là justement où le péché le perd.
Espérance de l’amour jusqu’à l’extrême, de l’amour jusqu’au pardon !
Espérance qui tient en un mot : Confiance !
Espérance qui explose toute situation : « je suis vainqueur du monde.«
Espérance entr’aperçue sur le visage de Jésus parlant à ses disciples, promettant la venue de l’Esprit, don de la Paix.
L’Esprit parle à notre esprit et nous fait passer :
de la perte présente au gain réel : une victoire promise,
de la faiblesse première au courage à toute épreuve,
de la pauvreté humaine à la richesse éternelle,
de la détresse tangible à la paix du cœur,
de la déroute implacable à la victoire secrète…