Bonheur ?

Etonnante reprise du psaume 121 pour la liturgie de ce lundi d’Avent. Qu’entendre par cette nouvelle promesse à la paix et au bonheur ? Entre le prophète Isaïe qui annonce la croissance du Germe, fierté et splendeur de Sion et la guérison du serviteur du centurion, le psaume murmure une fois encore en basse continue l’essentiel de la Bonne Nouvelle : Paix et bonheur.

Inaccessible ? Certes, non ! Osons-nous affirmer avec saint Paul. Comment ? Paix et bonheur à ceux qui comptent sur le Seigneur, au petit reste de ceux qui sont passés par le feu de la purification,.
Paix et bonheur à ceux qui se tournent vers le Seigneur et qui crient leur espérance, non pour eux-mêmes mais pour ceux souffrent.

Paix et bonheur en chemin, non comme un fruit à saisir, à manger pour devenir comme des dieux, mais un Germe à laisser grandir, en marchant, en se laissant travailler par la grâce, la présence du Dieu aimant. Ou encore comme un cri poussé devant toute souffrance, cri qui déchire les cieux et touche le coeur de Dieu.

Paix et bonheur en Germes, à portée de mains, à portée de pieds.. devant nos portes les plus fermées, le plus blindées, devant nos murailles les plus consolidées, les plus protégées. Germes de vie pour tous qu’un peu de souffle, celui de Dieu suffit à animer pour nous secouer légèrement, juste ce qu’il faut pour lâcher une sécurité et perdre le contrôle du risque zéro !

Admiration du Fils de Dieu et le bonheur renaît…
Un cri, un regard, un germe… et la paix advient…
Larguons nos sécurités pour un chemin de foi,
Du nouveau adviendra : du jamais vu :
Bonheur et Paix à frais nouveaux !