Comment ?
Un jour nouveau, un jour reçu de toi, Père !
Le jour se lève, un matin pas comme les autres, dans la routine ou le désir d’un commencement nouveau, d’un élan enfin pétillant et voilà :
une page d’Évangile bien ardue qui scotche et donnerait presque envie de se recoucher pour attendre demain !
Entendre parler de Satan, de division d’un royaume, d’une famille, de pillage n’a rien de goûteux. Entendre parler de blasphème contre l’Esprit demeure hermétique, Jésus parle en parabole.
Laissons-nous surprendre par cette parabole :
En fait, le péché contre l’Esprit ne serait-il pas le refus pur et net, le refus caché, le refus déguisé, le refus par ignorance encore, de l’Esprit ? Comment refusons-nous l’Esprit ?
Ce grand inconnu qu’est l’Esprit.
Jésus associe l’Esprit au pardon, plus, il annonce que refuser l’Esprit fait demeurer en dehors du Royaume, demeurer en dehors de la vie éternelle. Refuser l’Esprit ne permet pas de participer à la vie divine. Sans l’Esprit Saint, c’est la mort.
Parabole dont la coque est à casser, avec urgence : Jésus veut que tous, nous soyons sauvés, que tous nous soyons des vivants, des fils nés de l’Esprit, l’Esprit don de la Croix, comme débordement de l’amour gratuit du Fils qui rend son dernier souffle et nous sauve.
Refuser l’Esprit, c’est refuser la vie jaillie de la mort du Fils sur la Croix, et ainsi refuser de recevoir la vie du Père. Là, ce n’est pas parabole, mais Bonne Nouvelle !
Notre foi est mise à nue ce matin, foi en ce souffle vivifiant qui pardonne, si on se laisse toucher.