Cri de foi
Ce temps de l’Avent nous fait voyager dans les évangiles ; prenons un bon GPS pour aller au relais de la crèche. Un relais, oui, une halte, si vous préférez. Mais pas n’importe quelle étape, celle qui a révolutionné la foi et qui révolutionne nos vies encore aujourd’hui.
Prêts pour la révolution ?
Aujourd’hui, un centurion, un soldat qui crie pour la guérison de son serviteur. Un centurion sans nom, son serviteur sans nom, un jour à Capharnaüm. Deux noms, Jésus et la ville. Qui sommes-nous ? Où sommes-nous ?
Le centurion sans nom sait pourtant bien qui est Jésus et ce qu’il veut : il s’approche et supplie. Deux verbes d’action intenses bousculent la scène. Personne ne s’attend à une telle attitude de cœur qui trouve une réponse immédiate surprenante : « Je vais aller moi-même le guérir. » Que faisons-nous ?
La supplication change de ton à l’écoute de la réponse : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. » Reprenons ces mots, mâchons-les… Ils contiennent tout le mystère qui nous rejoint. La venue sous notre toit du Fils de Dieu, en personne : » Je viens moi-même. » Ruminons ces mots de vie !
Pas trop d’un jour pour saisir le déplacement, l’approche et la supplication du centurion pour son serviteur à notre approche et notre supplication pour que le Seigneur vienne nous guérir ! Mais nous savons-nous malades ?