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Déjà aux affaires !

Lendemain de Noël et déjà aux affaires !!! Comme on aimerait poser les bagages et laisser la Parole courir, mais elle a besoin de nous, de nos pieds, de notre vie !!!

Une question nous réveille ce dimanche de la sainte Famille, question venant de Marie, peut-être la seule question que la terre garde :
«  Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? »

Marie parle en « nous », « Vois, comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi !« 

Douceur d’une souffrance qui se dit, qui se voit puisque Marie interpelle son fils, le Fils de Dieu : « vois ! »

Laissons résonner ces mots d’un cœur maternel, d’un cœur paternel, e parents qui souffrent ! Laissons-les résonner jusqu’à saisir dans le silence le Mystère qui se déploie sous nos yeux, dans notre coeur, dans notre aujourd’hui…

Marie entend une autre question qui vient d’une autre souffrance, celle du cœur de son fils, du Fils qui s’étonne : « Ne le saviez-vous pas ? »

Question qui achemine doucement vers une affirmation de foi que rien ne remettra en cause : «  C’est chez mon Père que je dois être ! » ou dans une autre traduction :  » Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? « 

Parole unique qui bouleverse.
Jésus est aux affaires du Père quand il faut le chercher ! Quand il semble perdu, absent, ailleurs, il est aux affaires du Père !
Quelles affaires ?
- aux affaires des hommes
- aux affaires de la vie humaine
- aux affaires de la création
- aux affaires de la foi
- aux affaires de la religion
- aux affaires qui concernent le dessein d’amour bienveillant du Père !

Marie a gardé cette parole unique comme perle de sa vie. Au pied de la Croix, comment ne pas la regarder habitée par cette certitude que le silence enveloppe :  » je suis aux affaires de mon Père ! »
et Marie demeure là, tient la Présence, accueille l’inacceptable, offre la souffrance qui déchire son cœur. Elle sait de foi, elle sait d’amour maternel ! Elle sait et nous apprend !

Mettons-nous à l’école des affaires du Père,
avec Marie comme Mère !