Déjà des ténèbres !
Autour de la crèche, des simples, des pauvres, des gens venus de partout qui cherchent et qui attendent une lumière : elle est là, simple et cachée dans un enfant qui dort… alors se réveillent les contestations, les endurcissements, le refus. Etienne, comme tous les martyrs d’hier et d’aujourd’hui, en fait les frais.
Dans la nuit de l’endurcissement inconcevable et de l’aveuglement, se dressent tous ceux que la lumière, la vérité, ou le questionnement interrogent et donc dérangent.
Devant l’enfant de Bethléem, le cœur est appelé à s’investir : le Maître de la vie, doux et humble fait signe : « Suis-moi ! » semblent dire ses yeux fermés, ses mains ouvertes à la vie. Alors que répondre ? « Sois le rocher qui m’abrite, la maison fortifiée qui me sauve. » ps 30
Devant le frère, la soeur en humanité, il faut se dégourdir : « Suis-moi ! » semblent nous dire ses yeux, ses mains, son être affamé de vie. Pas d’autre réponse qu’un humble murmure : « En tes mains, je remets mon esprit. »
Ce matin, un message de vie nous met en demeure de « Bondir dans la vie ! » et pourtant le doute et la peur sapent la confiance. » tu me guides et me conduis«
La Sagesse de l’Esprit nous donne de voir, d’entendre et de consentir jusqu’à pardonner pour rebondir. Mystère de la présence qui fait de nous des enfants de l’inconcevable, de l’improbable, de l’impossible, enfants de lumière, des enfants de Dieu, malgré la nuit. Alors la danse revient comme le refrain du juste qui ne chancelle pas : « Ton amour me fait danser de joie ; devant moi, tu as ouvert un passage. »
Un seul cri déchire alors le voile et le déchirera jusqu’à la fin des temps :