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Des pleurs !

Qu’est-ce qui peut bien faire couler les larmes de Jésus ?
Luc montre Jésus en pleurs  » voyant le ville de Jérusalem Jésus pleura en disant ’si tu avais reconnu en ce jour ce qui te donne la paix’ . »

Que de pleurs justifiées par l’impuissance, l’incontournable mystère de la finitude, l’incroyable volonté-propre des hommes. Jésus regarde Jérusalem et pleure.

Jésus pleure mais ne désespère pas, ses larmes coulent d’amour et de compassion. Larmes du cœur qui saigne avant que son sang ne coule. Jérusalem, Jérusalem, ville de paix resteras-tu fermée à celui qui frappe à ta porte pour ouvrir les sceaux de la Vie ?

Question qui nous est posée, en ce matin, dans les larmes. Ne fuyons pas, au contraire, mouillés pour mouillés allons jusqu’à la source : le cœur de Dieu !

Cœur ouvert par le désir de nous sauver, ce qu’accomplit toute liturgie, ce que nous rappelle ces derniers jours de l’année liturgique ; jours d’urgence eschatologiques. Il y a urgence !

« Nous proclamons ta mort, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. »
Au cœur ouvert, puisons le sens de la vie : devenir participant de la Vie divine en devenant participants des larmes divines.

Possible ? Oui, par don gratuit de Dieu :
Proclamer, célébrer, attendre,
Par Lui, avec Lui, en Lui,
des larmes à la joie pascale, debout !