Dieu des Vivants ?
Déjà dimanche, nous étions arrêtés par cet Evangile… Des textes bien difficiles pour nous faire avancer, un samedi à risques multiples.
Mais les allusions à la nature, comme le buisson ardent, peuvent alimenter notre marche, une nouvelle fois, avec un peu de recul, beaucoup de poésie, de sens de la contemplation et de désirs.
La résurrection est le nœud de notre foi, le socle, le sujet même, puisqu’il s’agit d’une Personne, Jésus ! Alors ce « comment » – comment allons-nous ressusciter ? – pose question. Cette question est non seulement bonne mais heureuse, sinon, nous resterions comme les disciples à regarder le ciel sans rien faire, sans vivre.
Finalement, pas de réponse à ce comment, ce qui oblige à accueillir, à recueillir et à faire fructifier ce que nous recevons dans la foi sur la résurrection. Bien peu vont jusque là : dommage de se priver d’un tel amour et pourtant combien de fois ne lui tournons-nous pas le dos ?
Un verset saisit et retient le cœur dans l’Évangile :« Tous en effet vivent pour lui. »
Vivre pour lui : un chemin pour entrer dans la résurrection avec foi.
La Résurrection est passage de vie, passage de la terre au ciel, passage d’un état à un autre, passage d’un savoir à un non-savoir, passage du visible à l’invisible, de l’espérance à la vision, passage de la solitude à la communion, passage d’un corps humilié, blessé, transpercé à un corps glorieux, vivant, passage actuel, d’aujourd’hui pour toujours .