Dieu des vivants !
Jésus poursuit sa montée vers Jérusalem et rencontre cette fois, des sadducéens. – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –Détail important qui sous-tend tout le récit.
« Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. »
Ste Cécile, patronne des musiciens, que l’Eglise fête en ce jour, nous fait nous arrêter sur la harpe, la cithare ou le tambourin qui accompagnent le chant dans le ciel qui rejoint celui de la terre ! Tous chantent le Dieu des Vivants !
Les larmes de Jésus chantent le Dieu des Vivants ! Ne sont-elles pas finalement la source de la musique, celle du cœur qui murmure jour et nuit la blessure d’amour ?
Ces mots de Jésus, comme le buisson ardent, qui paradoxalement en rendant muet les auditeurs, parlent plus que tous les mots de la terre et jouent leurs symphonies qui relèvent. Qu’entendons-nous ?
En écoutant attentivement ce cri de foi de Jésus, « non pas le Dieu des morts, mais des vivants« , n’entendons-nous pas quelques mesures inconnues mais qui vibrent juste, comme la musique du tombeau vide ? Que saisissons-nous du mystère de la Résurrection ?
Ayons tout simplement le cœur attentif à tous les sons de l’amour, un peut-être résonnera plus net, plus pur, pour toucher au fond de notre vie, le lieu de vibration divine, le lieu de vie éternelle ? Un son plus pénétrant qui murmurera simplement : « il est le Dieu des Vivants »
Et grâce des grâces,
nous sommes à la fois instruments de musique
et musique d’amour éternel pour les autres !
Pas de risque de manquer la fête…
