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En Avent !

Premier jour, commencement, un pas simple à faire, dans la foulée... voilà bien ce qui nous est proposé, en chemin. Jésus ne semble pas s’arrêter ni passer son chemin au contraire, dans la foulée

Emboitons le pas… dans la foulée, peut-être la marque de notre Avent 2025, dans la foulée, chacun son rythme, chacun son pas, ensemble en Peuple de Sauvés, en Peuple d’appelés, en Peuple d’assoiffés.

Bel Avent à chacun et que ce temps d’attente soit plus qu’un temps de courses aux bonnes affaires de fin d’année ! Il est le temps d’attente par excellence, le temps du long désir. Ce temps pour accueillir, recueillir nos soifs, nos faims les plus enfouies et simplement apprendre notre vraie indigence. Elle nous échappe peut-être ou surgit à l’improviste encore…

Dans la foulée de l’attente, du long désir, en veilleurs, lampe à la main, en veilleurs, Parole au coeur, en veilleurs, au Souffle des coureurs de fond. Dans la foulée du Fils, dans la foulée en fils…

Comment entrer dans la foulée ? Comment prendre la foulée ? Comment attendre en tenant la foulée ? Par la veille, nous dit Jésus. Par la prière, en regardant au loin : « voici venir Celui qui vient sauver les humbles ! » L’évangile invite à cette attitude de fond : la vigilance. Vigilance dans la nuit, éclairée de veilleuses, à portée de cœur, tout au long du chemin.

Vigilance qui n’est pas peur. Vigilance de foulée, de présence. Vigilance comme écoute attentive qui tient en éveil. Qui travaille au cœur de l’être pour le rendre disponible à tous, en tout temps, en tout lieu, même de nuit.

Cette vigilance chrétienne nous travaille-t-elle ? Comment illumine-t-elle notre foulée ? Aucun repli avec Noé, au contraire, attention aux plus petits, dans les moindres détails. Détails d’incarnation : Dieu s’est préparé une demeure chez les hommes, il a dressé sa tente : Jésus venu en notre chair. Lumière née de la lumière. Voilà bien l’ouverture, le commencement, l’élan à saisir.

Quel travail en nous et par nous en ce temps d’Avent ? Comment faire mémoire de l’Inouï de l’amour gratuit qui s’est fait homme et qui continue de se faire présent ? En tenant la veille, petite lumière en main, en poche, simple allumette à offrir. Jésus ressaisit tout de la fin au commencement, du commencement à la fin. Inouï ! Oui Inouï de Dieu qui n’est qu’Amour.

pour écouter le billet https://www.benedictines-ste-bathilde.fr/wp-content/uploads/2025/11/en-avent.mp3