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Etonnement !

Mercredi : Jour des étonnements ! Qui connaît qui, finalement ? 
« Là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s’étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d’alentour en enseignant. » 

Il s’étonna de leur manque de foi ! 
L’étonnement de Jésus fait événement, ce matin : ce n’est pas lui qui est en cause. Lui, le Maître, lui le Fils bien aimé, lui l’Envoyé. S’Il ne peut accomplir de miracles, c’est bien à cause d’eux
Eux : « ces gens de son pays, de sa parenté, de sa maison« , ceux qui le connaissent, ceux de la synagogue où il enseigne. Or ces gens sont « frappés d’étonnement » et « profondément choqués » de ce qu’il dit, fait et qui ne doit pas correspondre à ce qu’ils attendent de lui, à ce qu’ils se représentent. 

Et cela étonne Jésus. Ceux qui le connaissent, ceux qu’il connaît, ne peuvent pas passer de leur perception à sa révélation, ils ne peuvent lâcher l’apparence, le connu pour la nouveauté, l’inattendu, le divin. Le courant ne passe pas. Tous semblent rester sur un savoir extérieur. Que fait Jésus ?

Jésus n’insiste pas, il passe son chemin. Il parcourt les villages alentours et continue d’enseigner. C’est à nous de nous étonner, non ?! 
Quelle leçon d’humilité, de pédagogie, de liberté ! 

Où sommes-nous, ce matin ? Du côté de ceux que Jésus rencontre aux alentours de la foi, à sa périphérie brouillonne, du côté des raisonneurs, voire des détracteurs ? 
N’ayons pas peur de son enseignement, de la nouveauté qu’il propose, des déplacements qu’il suppose et étonnonsnous de sa liberté créatrice qui nous rejoint avec amour.

La foi ? Grosse comme une graine de moutarde, 
la foi : Grosse comme le point du point d’interrogation : osons murmurer, crier, vociférer : 
« Je crois en toi, Jésus, Fils du Dieu vivant ! 
Prends pitié du pécheur que je suis ! »