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Figuier parabolique ?

Après des jours toujours inquiétants, la Parole poursuit sa course et de descentes en montées, de montées en descentes glisse sur une ère de repos : « mes paroles ne passeront pas. »

Jésus ne manque pas d’imagination, en fait, il regarde et s’approprie la vie pour la faire glisser dans la Parole créatrice et la faire revenir à sa source. Par sa contemplation, il ramène la création en douleurs d’enfantement à son engendrement et lui redonne éclat. Contemplons la nature sous les feuilles jaunes, rouges, marrons qui volent au vent et laissons-nous instruire.

Le figuier fait partie du décor, à sa place, juste là où il faut et quand il faut.
Ce figuier a plus de chance que celui sur le chemin de Jérusalem, maudit pour n’avoir pas porté le fruit au bon moment.
Oui, le figuier parle, parle de l’essentiel, de notre capacité à lire les signes des temps, les signes de la nature pour oser faire un pas en avant dans l’histoire. Ni plus, ni moins.

Le figuier de ce jour est maître d’humilité et non « monsieur » à la boule de cristal. Il fait signe, et il nous remet en route, ce matin. Il fait parabole. Il parle et secoue nos branches. Il murmure et sème gratuitement.


La Parole de passera pas !
Le croyons-nous vraiment ?
Ouvrons le Livre et reprenons forces,
la route est longue, pour mener aux cimes du pardon, de l’amour !

Et pourquoi ne pas chanter d’un même chœur la mélodie du figuier ?

Qui prendra la route vers ces grands espaces,
qui prendra Jésus pour maître et pour ami ?
L’humble serviteur a la plus belle place,
servir Dieu rend l’homme libre comme lui.

pour écouter le billet https://www.benedictines-ste-bathilde.fr/wp-content/uploads/2023/11/figuierparabolique.mp3