Horizon : Europe !
Fête de sainte Catherine de Sienne, co-patronne de l’Europe !
Cette femme étonnante du XIVème siècle attire nos regards, ce jour. L’Église l’a reconnue Docteur : elle est ainsi vénérée dans le monde entier et l’évangile proposé pour cette mémoire est alors celui de Marthe et Marie, tandis que l’Europe la considère comme co-patronne et la fête avec un autre évangile celui de la prière de Jésus à son Père. (Mt 11, 25 – 30)
Ces deux pages centrées sur le Christ soulignent trois traits de sa forte personnalité : la douceur, l’humilité et l’attachement de son amour au Christ. Ne soyons donc plus étonnés de la fécondité de sa vie !
« Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée » ce texte de Luc montre deux visages de femmes qui prennent soin de Jésus. Ces visages nous font approcher plus étroitement la vie livrée de sainte Catherine et pourquoi pas la nôtre ?
Marthe et Marie, l’une prompte à servir, à donner tout ce qu’elle peut, tout ce qu’elle a, tout ce qu’elle pense être nécessaire ; l’autre est simplement là, assise pour écouter.
Deux visages de femmes à ne pas opposer, mais à accueillir dans la richesse de leur diversité, et même avec l’apparente contrariété qui anime Marthe.
Marie nous apprend à être simplement là, gratuitement, pleinement, goûtant la présence de Celui qui est. Jésus confirme bien que c’est cela l’unique nécessaire, la part bénie qui sème dans le cœur la douceur et l’humilité, portes pour Le connaître et ainsi connaître le Père. (Mt 11)
Personne ne peut demeurer là, sans y être appelé par le Christ vivant. Lui ne désire qu’une seule chose : nous donner part à sa vie, nous faire entrer dans sa connaissance intime de Dieu, dans le cœur de son Père.
À la lumière de la vie des femmes que nous côtoyons, que nous avons connues, à nous d’apprendre de Marthe, de Marie comment laisser la douceur et l’humilité du Christ nous rejoindre, nous façonner, nous transformer pour devenir saints.
La sainteté, vivre avec le Christ, vivre du Christ qui nous saisit pour nous ramener au Père par le souffle de l’Esprit, est bien l’unique nécessaire qui rend heureux.
N’en doutons plus,
c’est bien vrai,
Le Christ est là, au milieu de nous, en nous
Il nous donne le Père à voir, à aimer, à connaître !