Jésus, étonné
Mercredi après la Chandeleur : Gardons la vie en Majuscule ! Avez-vous gardé le passage de la minuscule à la Majuscule ? Ne vous en étonnez pas, il suffit de laisser faire le Maître ! Poursuivons notre route au présent ! (Mc 6, 1 – 6)
« Là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s’étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d’alentour en enseignant. »
Il s’étonna de leur manque de foi !
L’étonnement de Jésus fait événement, ce matin : ce n’est pas lui qui est en cause. Lui, le Maître, lui le Fils bien aimé, lui l’Envoyé. S’Il ne peut accomplir de miracles, c’est bien à cause d’eux.
Eux : « ces gens de son pays, de sa parenté, de sa maison« , ceux qui le connaissent, ceux de la synagogue où il enseigne. Or ces gens sont « profondément choqués » de ce qu’il dit, fait et qui ne doit pas correspondre à ce qu’ils attendent de lui, à ce qu’ils se représentent.
Et cela étonne Jésus. Ceux qui le connaissent, ceux qu’il connaît, ne peuvent pas passer de leur perception à sa révélation, ils ne peuvent lâcher l’apparence, le connu pour la nouveauté, l’inattendu, le divin. Le courant ne passe pas. Que fait Jésus ?
Il ne semble pas insister, il passe son chemin. Il parcourt les villages alentours et continue d’enseigner. C’est à nous de nous étonner, non ?!
Quelle leçon d’humilité, de pédagogie, de liberté !
Où sommes-nous, ce matin ? Du côté de ceux que Jésus rencontre aux alentours de la foi, à sa périphérie brouillonne ou du côté des raisonneurs, voire des détracteurs ?
N’ayons pas peur de son enseignement, de la nouveauté qu’il propose, des déplacements qu’il suppose !