Jésus, navré !
Aujourd’hui, chemin faisant, Jésus croise le mal, pas la maladie, le mal. Comment réagit-il ?
C’est ce mal qui ronge le cœur des hommes qui le navre. « Il pose sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leur cœur. » dit l’Ecriture. Jésus, navré … et nous qu’est-ce qui nous navre, chemin faisant ?
En fait, la guérison un jour de sabbat n’est qu’un prétexte pour ceux l’épient. Ils cherchent quelque chose, à la limite peu importe quoi, pourvu que cela puisse le condamner, au regard de la Loi. Ceux qui l’épient ne sont pas honnêtes, pas vrais, pas droits, de façon bien sournoise, cachée.
Jésus n’est pas dupe, il sait que ces hypocrites, ces durs de cœur détournent la Loi, en l’enfermant dans une rigidité qui n’est pas au services des hommes et donc de la foi en Dieu. Cette rigidité leur donne le pouvoir. Ainsi, ils usurpent une puissance qu’ils détournent. Voilà le mal. Où pouvons-nous reconnaître le mal aujourd’hui ?
Cette attitude le navre.
Nous pouvons être étonnés par ces mots « regard de colère » qu’il pose sur cette assistance hostile. Ces mots ne traduisent-ils pas une connaissance du coeur et un consentement intérieur du réel plus qu’une émotion spontanée, un sentiment subi ? Sa colère est comme contenue, maîtrisée, peut-être même voulue… Elle vient du fond de la vérité qu’Il est.
Oui, une sainte colère l’habite.
Cela donne à réfléchir… où l’Esprit nous appelle-t-il à un vrai lâcher prise au service de la vie ? Parfois à une bonne et juste colère face au mal ?
Hommes, femmes, de quelle loi ?
Hommes, femmes, de quelle colère ?
Hommes, femmes au coeur navré ?