La nuit, le jour !
Jésus est en route, il semblerait que rien ne puisse le retenir, pas même le fatiguer.
« En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu ; il appela ses disciples et en choisit douze. »
« Jésus descendit de la montagne avec eux, et s’arrêta sur un terrain plat. »
« Toute le foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.«
Une chose frappe, la densité de la présence de Jésus : il est là et cela change tout. Il est de ces personnes qui dégage quelque chose. A lire et relire cette page d’évangile, il dégage une grande force, une puissance de vie, la vie nouvelle. Il suffit, pourrait-on dire. Comment percevoir cette force aujourd’hui ?
Il emplit la nuit, il emplit le jour ! Il emplit la nuit de sa prière comme la nuit le remplit de prière, de Dieu. Il emplit le jour des hommes, son jour est comme la nuit remplit des autres, en attente, en demande, en route. Il emplit sans remplir, il emplit sans prendre la place, il emplit sans rassasier. Où dans nos vies sommes-nous emplis et non remplis ? Par qui, par quoi ?
La nuit comme le jour est lumière ; le jour comme la nuit est mystère. « Il y eut un soir, il y eut un matin, premier Jour. Et Dieu vit que cela était bon. » Nuit et jour… et notre rapport au temps ?
Jésus est le Chemin, Il est la Parole, Il est Icône de Dieu. A le contempler de nuit comme de jour, nous découvrons peu à peu le Père. Intimité et activité sont comme le flux et le reflux, l’inspiration et l’expiration de sa vie, de notre vie : Voilà peut-être la source de ce qui guérit. Comment entrer librement dans ce flux et reflux ?
Au sortir de la nuit, qui cherchons-nous ?
Au lever du jour, qu’écoutons-nous ?
Au milieu du jour, qui reflétons-nous ?
Au soir du jour, vers qui nous tournerons-nous ,
La nuit, le jour, tout est au Christ, vous êtes au Christ, le Christ est à Dieu !
Il appelle !