Leçon de bénédiction !
Au lendemain de la grande fête de l’Assomption, laissons-nous enseigner par Jésus et ses disciples, une belle leçon, en direct d’une pureté rare.
On présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartèrent vivement.
Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. »
Il leur imposa les mains, puis il partit de là.
Jésus réagit avec autorité devant le comportement de ses disciples qui repoussent vivement des enfants présentés pour qu’il les bénissent. Jésus n’hésite pas et naturellement les fait avancer, en remettant les pendules à l’heure. Il est là d’abord pour eux… pour ces coeurs simples et droits, sans plis.
Pas de grande difficulté à imaginer la scène, ces hommes agacés par les cris, l’agitation, tant d’enfants qui se laissent plus ou moins faire que de ceux qui les amènent. Les disciples veulent préserver le Maître ou le garder pour eux… Il faut reconnaître qu’il n’est guère à eux, guère libre pour eux, guère en repos… Mission de salut oblige !
Bien entendu, eux, ils savent ceux qui peuvent approcher Jésus, eux ils savent ce qui lui convient. Ils ont été choisis par lui. Ils n’ont pas encore tout appris, et il faudra bien du temps et passer par l’effroi de la mort pour que leur coeur s’ouvre. Nous sommes de la même race, nous croyons savoir et nous bloquons tant de bienfaits sans laisser la bénédiction ouvrir un chemin de vie. Comment entendre cette parole aujourd’hui ? Enfants de Dieu, nous le sommes, tous…
Jésus ne se veut pas être ainsi enfermé, protégé et surtout il ne veut pas que la Bonne Nouvelle soit canalisée.
Elle est cette semence jetée en terre, ce souffle de vent qui s’infiltre partout, ses brassées d’affection en passant, au tout venant, qui a du prix à ses yeux. Elle est pour tous, petits et grands, jeunes et vieux. Tous, chacune unique et trouvé dans son aujourd’hui.
La Bonne Nouvelle brûle son cœur et embrase les cœurs purs, les cœurs disponibles, les cœurs dociles, les cœurs affamés, les cœurs d’enfants. Et le nôtre ?
Jésus accueille ces enfants avec tendresse, la tendresse d’une mère, la tendresse d’un père. Il les bénit, dit du bien sur eux, dit la Parole qui les fait advenir à eux-mêmes, comme enfants de Dieu, enfants du Père.
Recevoir la Bénédiction de Jésus, recevoir l’imposition des mains de Jésus, c’est là encore se glisser sous sa Parole, sous la puissance de son Esprit, sous la présence de son amour et se laisser toucher, habiter, travailler par sa grâce. Quelle expérience de bénédiction pour nous ?
Ce don de la Bénédiction n’est pas réservé à quelques uns. Jésus donne la leçon avec tendresse. Tous, nous sommes porteurs de bénédiction, tous acteurs de bénédiction. Baptisés, nous avons mission de bénir, de dire la Parole de Dieu qui fait grâce. Quelle expérience de bénédiction donnée ?
Serviteurs de la bénédiction
en enfants bénis ?
Oui, le monde nous attend porteurs de la Parole de Dieu
Le monde a soif de bénédiction !