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Les Archanges ?

Jésus promet à Nathanaël de voir des choses plus grandes encore. Voir ! Voir Dieu ! Voir l’invisible, voir ce que les anges et les archanges voient !

29 septembre, fête des Archanges ! Visite du musée de l’imaginaire, quête avide d’insaisissables désirs mythiques ou plongée dans l’invisible qui nous dépasse ?

Ne soyons pas ridiculement attachés à nos idées, laissons-nous guider, ce matin par une Parole qui vient d’ailleurs, une promesse attendue.
«  Amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

Les anges ! Jésus n’en dit par grand chose, pas de description, pas de spéculation, mais il assure leur présence active au service des hommes.

L’imaginaire humain s’est pourtant emparé de ces créatures de Dieu depuis des millénaires pour peupler le ciel, pour apprivoiser l’inconnu, pour se concilier des forces invisibles ou tout simplement pour se régaler en leur donnant des apparences les plus originales. Ne mettons pas tout dans le même sac ! L’imaginaire nous grandit certes mais peut nous égarer.

Aujourd’hui, l’évangile de Jean, dans la rencontre de Jésus avec Nathanaël, affirme simplement que «  les anges de Dieu montent et descendent au-dessus du Fils de l’homme . »

Anges de Dieu : Donnés par Dieu, au service de Dieu, du monde de Dieu. Accueillons-les, tels qu’ils sont, messagers du Seigneur, au service des hommes.
Certains plus connus, nommés, Gabriel annonçant à Marie l’Inouï de Dieu : la venue en notre chair du Fils de Dieu ; Raphaël, compagnon de route : apportant sagesse et guérison ; Michel, le vainqueur du mal à la fin des temps. Et une multitude qui sert Dieu et l’humanité.

Des messagers invisibles sont là entre Dieu et nous, comme guides, serviteurs priants, actifs, laborieux. Ils montent et descendent entre ciel et terre.
Aurions-nous peur de cet espace inconnu, au point de tout faire pour l’ignorer, le combler ou ne pas vouloir le connaître ?
Il est, il existe bien. Il est ainsi révélé comme espace de notre liberté d’enfants de Dieu que nous gravissons jour après jour. Il suffit d’oser descendre dans la profondeur de notre humanité, saisie par le Fils qui n’a de cesse de la hausser à hauteur de l’amour du Père.

Cette course des anges sur l’échelle dressée de la terre vers le ciel nous entraîne et nous invite à nous laisser saisir pour monter vers la lumière en descendant dans l’intime de notre cœur, là où nous nous recevons de Dieu , en vérité.

« Ciel soit donc dans la joie,
ainsi que vous qui demeurez aux cieux ! » dit l’Apocalypse
C’est bien là notre demeure et notre épreuve !