Mauvais ?
“Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
Nouvelle colère de Jésus, derrière cette parabole rugueuse mais si pleine de lumière.
Jésus martèle l’unique vraie Bonne Nouvelle : le cœur de Dieu est bonté, patience, tendresse, pardon. Il a pitié de nous et nous sauve. DIEU A SOIF DE NOUS.
Il nous suffirait de laisser le cœur de Dieu battre dans notre cœur malade, étroit, atrophié pour que sa patience, sa bonté, sa tendresse, son pardon déborde sur chacun de nos frères… mais notre cœur demeure mauvais, par moments, fermé, et dur. Pourquoi ?
Ce cœur à cœur n’a pas de limite : ces 77 fois 7 fois sont d’abord un respiration du Père aux fils par le Fils dans le souffle de l’Esprit.
Et ce cœur à cœur pourra devenir bouche à bouche, des fils aux fils, des frères aux frères par ce même Esprit. Avoir pitié de mon frère, de ma sœur parce que Dieu n’est que pitié, tendresse, compassion : quelle bonne nouvelle qui laboure notre cœur en ces jours pour y semer cette radicale nouveauté du regard qui suscite le meilleur. En avons soif ?
Ne perdons pas de vue l’essentiel : si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur. La patience de Dieu nous invite à la conversion et oui, ce « serviteur mauvais » est appelé à devenir « bon serviteur » et à entrer dans la joie de son Maître, qu’il écoute !