Ne craignez pas !

Jésus a quitté la maison du pharisien et a semé ceux qui le poursuivaient de leurs questions et violence. Il retrouve la foule quelque part et enseigne. Il sème la Bonne Nouvelle du salut dans tous les cœurs mais tous ne sont pas prêts à le recevoir. Tous ne sont pas prêts à vivre du salut par la foi. Où en sommes-nous ?

Des dizaines de milliers l’écrasent pour l’entendre, une poignée le comprend. Le cercle se rétrécit bien malgré lui et la Bonne Nouvelle semble diviser. Des paroles surgissent de son cœur et font feu : « Je vous le dis, à vous mes amis « .
« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. »

Terrible confidence qui met en fuite jusqu’aux meilleurs amis, pourquoi ?

Un seul peut lancer cet appel au cœur du monde : le Fils de Dieu, Lumière venue dans le monde pour l’illuminer et le sauver.
Un seul sait à quel point l’homme peut devenir un loup pour l’homme : Jésus, cet homme crucifié comme un bandit, mort sur une Croix.
Un seul connaît jusqu’où la folie des hommes peut aller : la mort, la mort de la Croix.
Un seul sait qu’au cœur du tourment, de la souffrance, de la mort, le souffle demeure, parce que c’est Dieu qui le donne avec amour, bonté, générosité, compassion, miséricorde.

Et nous, que savons-nous ? Nos craintes ? Nos ténèbres ? Nos violences ? Nos attentes et désirs ? Nos cris ?

Quelles lumières de l’Esprit, le souffle de Dieu nous habitent ? Quelles transformations intérieures ?.
Comment nous aidons-nous à croire que le Souffle de Dieu nous fait vivre et nous transfigure pour nous rendre participants de sa nature divine ? « Ne craignez pas !« dit Jésus après avoir dit « Craignez ! » Passage abrupte pour ses amis… espérant contre toute espérance. Aujourd’hui, la vérité jaillit des ténèbres, comment la réfléchissons-nous ?

Pas prêts ? Pas encore amis ?
Osons entendre : « Ne craignez pas ! »
osons vivre à la lumière, sur les toits,
jetant bas le masque de toute hypocrisie !