Ne pas oublier : l’habit de fête !
« Mon Ami, comment es-tu entré sans avoir le vêtement de noce ? » L’autre garda le silence.
Tout va mal !
Personne ne veut venir au repas de noce du fils du roi.
Les invités vont jusqu’à tuer les serviteurs,
On rassemble aux croisées des chemins le tout-venant…
La salle est enfin pleine, mais le drame arrive encore :
Un convive est là, sans le vêtement de noce !
Et le roi se fâche, l’interroge, a pour réponse un silence coupable et fait jeter dans les ténèbres, « pieds et poings liés« .
La parabole fait choc !
Jésus se lamente : « la multitude est appelée, les élus peu nombreux » ! Les élus pour le Royaume où la noce du Fils du Roi se célèbre, est ouverte, ouverte à tous, ont une seule condition à remplir : être revêtu du vêtement de noce ou plutôt savoir répondre à la question du pourquoi ?
Pourquoi, ce fameux convive est entré sans vêtement de noce ? De quel vêtement s’agit-il ? Les psaumes nous font souvent entendre et chanter « tu m’as revêtu du manteau de justice« . « Tu me couvres du bouclier de ta faveur. » Pourquoi cet invité reste-t-il muet ? Terrible mutisme qui le condamne plus que l’absence d’habit…
Jésus dit seulement qu’il n’avait pas le vêtement de noce ! Et nous ?
Une échappée de lumière fait signe !
Sans doute sommes-nous bien comme ce convive, pris de cours, inconscients, indécis, voire indifférents, sans justice encore mais parlons, répondons, osons le dialogue, osons la parole !
Car nous avons une Mère, Marie qui a toujours son manteau ouvert, toujours une place inoccupée pour nous, toujours une main tendue pour nous revêtir, nous envelopper de sa tendresse et nous aider à dire un mot, une parole, la nôtre.
Son manteau de tendresse , aux couleurs de sa foi et de la miséricorde du Père, voilà bien le vêtement de noce à portée de main pour être rendu dignes du repas de fête, du Royaume en chantant : « Ecce, Fiat, Magnificat !«