Offrir en famille
Deux jours après Noël, joies et douleurs n’ont pas manqué, et même scandale et atteinte profonde, insupportables avec le martyr d’Étienne, demain les Saints Innocents. Qu’est-ce que ce vieillard Syméon peut bien avoir à nous dire, ce matin de la fête de la sainte Famille ?
Poussé par l’Esprit, trois fois mentionné, Syméon regarde et voit !
Il regarde une jeune femme qui arrive avec un enfant dans les bras, accompagné de son mari qui porte deux petites colombes ! Des pauvres avec l’offrande des pauvres.
Oui ; il voit une scène bien banale : des plus pauvres qui accomplissent la Loi, ils ne font que leur devoir de religion !
Il voit la vie quotidienne, la vie humble, simple, plus que modeste : deux petites colombes comme offrande.
Il voit et il croit ! comme Jean au Matin de Pâques. Jean dont nous faisons mémoire en silence en ce dimanche.
Il croit que le salut est entré dans le monde ! Il croit en cette lumière pour les Nations ! Il croit que la gloire de Dieu est là et remplit l’univers !
Ces mêmes signes nous sont donnés.
Certes nous n’avons plus à offrir deux petites colombes,
mais la docilité et la disponibilité de notre cœur, pour voir et croire.
la bonté et la douceur de notre regard pour voir et agir.
l’empressement et la justesse de nos gestes de partage pour voir et aimer.
Docilité et disponibilité, bonté et douceur, empressement et partage, ne sont-ils pas nos deux petites colombes en chemin de salut en famille ?