Panique ?

Le filet de Dieu en fait des frères sauvés… L’appel de Pierre dans l’évangile de Luc. « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » nous prend au pied du lit en ce 1er septembre, jour de la création et jour de rentrée.

Que se passe-t-il donc pour lui et pour nous ?
Jésus commence à parcourir les villes pour annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Il enseigne, guérit, chasse les démons. Il est plutôt seul malgré la foule qui le presse, le suit, lui court après. Il voit deux barques et n’hésite pas, il embarque ! ll embarque les pécheurs, il embarque le monde et nous avec.

Il fait de la barque, le haut-parleur de la Bonne Nouvelle : Assis, il enseigne. Pas un enseignement fleuve, sans limite, à bâtons rompus, non, « quand il eut fini de parler… » Belle leçon d’enseignement ! Savons-nous nous mettre fin à nos enseignements, même sur Dieu, surtout sur Dieu ?

Et une parole fait éclair : «  Avance au large et jetez vos filets ! « 
La mission commence par un lancé de filet sur une parole d’un amateur, clairement mis en lumière, « nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre, mais sur ta parole, je vais jeter les filets. »

Il fait nuit. Nuit de pêche en haute mer, nuit infructueuse, nuit de vains débats, de pleine débâcle de la foi, et même de l’humain ! ll fait nuit noire, les filets sont sales, vides, déchirés, les pécheurs que nous sommes fatigués. il fait nuit, totalement nuit, nuit rouge du martyr pour tant de chrétiens aujourd’hui.

Une parole retentit : Avance au large et jetez les filets ! Il est temps de jeter les filets de l’écologie, de l’attention à notre humanité, à notre terre, de jeter les filets de la sobriété : n’attendons pas d’autre mot d’ordre que l’appel du Seigneur vivant.

Soyons simplement de ceux de la barque
appelée au secours, tellement la pêche est belle !
Soyons de la barque de secours, pour tirer le filet,
sans rien craindre, « ce sont des hommes » :
Le filet de Dieu en fait des frères sauvés, aimables !