Possible joie parfaite ?
Samedi contrasté : joie parfaite pour la terre qui a soif ! Samedi contrasté : joie parfaite pour les amoureux de la paix ! Samedi incertain: joie parfaite pour prendre du temps pour lire, méditer, choisir de vivre plus fraternellement… Comment ? Suivons le guide, Jésus qui conduit au Père par l’Esprit.
Dépassons cette première impression de tourner en rond.
Certes, nous lisons et relisons ces mots de Jésus depuis Pâques ! Ruminons-les, mâchons-les, pour qu’ils nous donnent le goût de Dieu, le goût du Père, le goût des frères !
Que retenir aujourd’hui ?
» Pas du monde, mais dans le monde ! » ; « demandez, vous recevrez et votre joie sera parfaite. » « Je vous annoncerai ouvertement ce qui concerne le Père.
Jésus, dans sa grande prière au Père, lâche les derniers mots audibles pour ses amis, qui sont ses disciples, consacrés dans la vérité.
Il prie le Père, il arrache la vie des siens au monde du mauvais, en leur donnant les repères de ce qui est bon. Il retourne au Père et ne veut en perdre aucun, mais nous laisse libres : « demandez, vous recevrez et votre joie sera parfaite. »
Grande question pour nous que la liberté devant le silence face au mal et pourtant la promesse de joie parfaite.. Pas d’autre réponse que le regard du Fils, sa parole, le don de sa vie. Et pour nous quête de vérité, à l’ombre de l’Esprit pour ne pas faire fausse route.
» Pas du monde, mais dans le monde ! » – une joie qui comble, – connaître le Père.
Trois paroles, trois promesses, sur le seuil d’un passage que Jésus va faire seul et qu’il propose à notre liberté. Un samedi pour nous décider.
Du corps absent à la Parole présente, du corps absent aux signes parlants, aujourd’hui. nous sommes là convoqués à traverser le monde, rempli de vide, de manque, de doute, de nuit pour y demander la joie parfaite. L’Esprit se fait envol du grand large, au secret de nos impasses et de nos colères.