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Quand ?

Les portes se ferment, le ciel des Écritures s’assombrit, les nouvelles du monde inquiètent : où puiser notre espérance ? Dans l’expérience de la présence du Christ ressuscité.

Ne perdons rien de ces semences de miséricorde jetées en terre tout au long de l’année, elles sont déjà signes du royaume.
Alors, cette déclaration de Jésus au sujet du Temple, que vient-elle donc nous apporter, bonne ou mauvaise nouvelle ?

Apparemment, mauvaise nouvelle : il ne restera pas pierre sur pierre. La gloire du peuple, celle de tous les peuples en tout temps, n’est-elle pas la gloire des pierres ? Et bien pas pour Jésus ! Ces pierres deviennent alors bonne nouvelle.

Jésus annonce la destruction du Temple, mais ce qui l’intéresse, Lui, La Pierre angulaire, c’est l’attitude de ses disciples, pas le fantastique des événements, aussi dramatiques qu’ils s’annoncent : persécutions, famine, tremblements de terre.
Toute la question sera de savoir où puiser la grâce de tenir, de faire face, de rendre compte de sa foi.

« Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. »
Quelle force que ces mots de Jésus ! Laissons-les résonner d’un bout de notre peur à l’autre, d’un bout du monde à l’autre… et les semences de miséricorde germeront et nous donneront la vie.

« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
Comment tenir cette parole ? Jésus nous enseigne un art de vivre, celui de la foi humble et solide qui vit de sa présence : engageons-nous, rien que pour aujourd’hui et proposons largement cette foi humble, active, heureuse, foi de femmes, de mères…

Veillons au Temple que nous sommes,
Il risque de s’écrouler,
Si la foi fait défaut…
C’est, le Christ qui vit en nous !