Quelles matières ?

« Quand viendra le Défenseur, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement.« 

Assurément, un verset de la Parole bien obscure et repoussant !

Le Défenseur, l’Esprit de vérité annoncé par le Christ comme Bonne Nouvelle, vient pour dénoncer l’erreur du monde !
Jésus explique mais que comprennent les disciples ?
l’erreur du monde sur le péché,
l’erreur du monde sur la justice qui est le bon droit,
l’erreur du monde sur le jugement que l’on traduit par la condamnation.

Pourquoi parle-t-il de péché, de bon droit, de condamnation et pas d’amour, de paix, de joie ? La bonne pédagogie serait de vouloir encourager, de nos jours et non de dénoncer…

Et pourtant, Jésus, Parole de Dieu qui a pris chair, annonce la venue du Défenseur comme bonne parce que justement, il établit la culpabilité monde. En écho, la question de Pilate résonne : « Qu’est-ce que la vérité ? » On cherche le coupable partout, l’Esprit l’établit dans le coeur de Dieu et personne n’écoute, n’entend, de comprend…

La vérité du monde n’est pas qu’il est mauvais, Dieu l’a créé bon, don fait à l’humanité, chemin de communion, mais l’homme y a semé et y sème l’erreur et pervertit la bonté en mensonge, la foi en reniement ou ignorance, l’humilité en orgueil, la douceur en toute-puissance, le don en appropriation, le service en pouvoir.
L’erreur du monde prend l’un ou l’autre de ces traits hideux qu’il nous faut dénoncer aujourd’hui encore, au prix de notre tranquillité parfois du sang.

Or, l’Esprit donné a puissance de résurrection et donc de transfiguration car il souffle jusqu’aux confins de la terre, de notre terre intérieure parfois bien aride, envahie d’épines et de ronces.

La vérité rend libre…

Le Défenseur dénonce l’erreur
pour en briser ses verrous…
Viens, Défenseur des pauvres !