Suis-moi !
Nouveau scandale autour de Jésus !
Il appelle un publicain collecteur d’impôts : « Suis-moi ! »
Il partage un festin avec une grande foule… de publicains, de pécheurs. De tels compagnons font honte à ceux qui se croient parfaits. Le sont-ils vraiment ?
Il semblerait que les hommes aiment lever des scandales, comme si les scandales faisaient vivre. Mais Jésus ne se laisse pas prendre au piège, il ne laisse pas les questionnements s’installer, il va droit au but, en déplaçant la question : La raison de sa venue !
Il est venu pour les pauvres, les pécheurs, comme médecin pour guérir les malades.
Réponse qui provoque au silence, qui renvoie les interlocuteurs à leur conscience, comme pour la femme adultère :
« Que ceux qui sont sans péché, lui jettent la première pierre ! »
Tous partent les uns après les autres, à commencer par les plus anciens.Alors Jésus a le champ libre, libre pour redonner le goût de vivre, de vivre autrement : en hommes aimés, sauvés, vivants.
Finies les récriminations contre les autres !
Nous sommes bien pécheurs. Nous avons simplement à le reconnaître pour demander à Jésus la guérison, le salut qui sera joie de vivre.
Démarche à la fois si simple et si impensable pour beaucoup aujourd’hui : croire à la Bonne Nouvelle de Jésus ressuscité et changer de vie parce qu’il est là à nous donner le pain de vie !
Méditons cette page d’Évangile sans autre désir que celui d’entendre Jésus nous appeler : « Suis-moi ! » L’Esprit fera le reste pour nous faire découvrir qu’à l’approche du Feu, de la Lumière, de l’Amour, tout devient feu, lumière, amour !