Ta route ?

En chemin d’Avent, en chemin de crèche, une prière nous rejoint, celle de l’un pauvre de Dieu dans le péril. Il supplie et demande : « Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. » Première attention : cherchons-nous notre route ou celle du Seigneur ?

Ce suppliant se reconnaît pécheur tout au long du psaume : « Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse… » ; « A cause de ton nom, pardonne ma faute, elle est grande » ; « Vois ma misère et ma peine, enlève tous mes péchés. » A noter encore du début à la fin du psaume à méditer, sa bonne volonté. « C’est toi que j’espère tout le jour... « 

Les strophes qui nous accompagnent en ce lundi chantent sa confiance illimitée en la miséricorde divine. « Rappelle-toi ta tendresse, ton amour est de toujours. »  » Dans ton amour ne m’oublie pas, en raison de ta bonté, Seigneur.« 

Sommes-nous comme ce pénitent sincère confiant en Dieu, appartenant aux pauvres qui ne comptent que sur Lui et l’appellent jour et nuit ?

« Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin. » Prière insistante des croyants, conscients de leurs faiblesses, résolument tournés vers Dieu, non par peur mais en fils, qui désirent être enseignés, être aimés, être revêtus de miséricorde et de tendresse. Sommes-nous de cette trempe-la ?

Avec le psaume 145, Dieu agissait, aujourd’hui, le priant le supplie d’agir et n’a pas honte d’utiliser es verbes à l’impératif, marque ici de sa confiance absolue et de l’urgence de l’action de Dieu : connaitre sa route, enseigner son chemin.

Dans ton amour ne m’oublie pas !
Deux avocates interviennent en faveur du pécheur repentant :
la droiture et la perfection.
A nous d’être saisis par ce psaume !