Talitha Koum !
Talitha koum !
Non, vous ne rêvez pas, et vous êtes bien sur le billet du jour ! Deux mots d’araméen associés à un récit de guérisons. Ils nous concernent. Ce lundi, dans le récit entendu, Matthieu n’utilise pas l’araméen. Mais gardons-les non par ésotérisme mais parce qu’ils font choc. Ils ouvrent à du nouveau, ils appellent plus que la curiosité, la foi… et ce mot confiance a perdu de sa force. Peut-être que ce Talitha koum nous redonnera goût de Bonne Nouvelle, saveur de foi.
Traduction : « Lève-toi ! » dit Jésus à la petite fille du notable que tous croyaient morte. « Lève-toi ! » Un ordre ! Un ordre pour la vie alors qu’il vient de la faire renaître en la femme croisée en chemin qui a osé toucher une frange… Foi d’impuissance consentie pour une vie autre accueillie…
Combien de Talitha koum, n’avons-nous pas entendus dans notre enfance, jeunesse, et peut-être encore maintenant ? Ce lever du matin ne reste-t-il pas une épreuve pour beaucoup ? Et voilà qu’il résonne aujourd’hui autrement : écoutons plutôt et accordons les fibres de notre oreille intérieure à la voix du Maître qui passe.
Talitha koum ! Lève-toi !
Talitha koum ! Je suis là avec toi, Mendiant de ta vie !
Talitha koum ! Je t’aime, d’un Amour infini !
Talitha koum ! Je t’appelle, Sois sel et lumière, debout où tu es !
Talitha koum ! Je te vois, dans ma tendresse et ma miséricorde, à mon image et à ma ressemblance !
Talitha koum ! Marche et vis en artisan de Paix, en bâtisseur du Royaume de l’amour.
L’Esprit murmure en nos cœurs quelque chose comme ces mots… Que récoltons-nous comme semence de vie nouvelle ?
Lève-toi ! Dans la foi, debout, en avant,
la moisson est abondante, les ouvriers du jour, peu nombreux !
Le Seigneur compte sur nous, ici et maintenant.