Tout proche !
Jésus passe la vitesse supérieure et invite à un grand pas ! Lui, Le Pauvre, invite à la pauvreté radicale pour devenir libre, libre de sa liberté. Pour qui entend cet appel, ce pas est possible !
Jésus part de la question d’un jeune homme de bonne famille et de bonne volonté :
« Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » et la déplace :
« Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Il n’y a qu’un seul être qui est bon ! »
Nous nous reconnaissons dans la question du jeune homme… notre soif de savoir quoi faire de bon est grande, encore que bien des fois nous manquons de discernement, de jugement, faute d’une conscience éveillée. Mais approprions-nous la question du jour pour suivre Jésus !
Le dialogue s’engage sur un ajustement de vocabulaire, ajustement apparent qui en fait est une remise en question :
Jésus passe de « faire quelque chose de bon » à « un seul être est bon« . Du faire à l’être pour avoir la vie éternelle en fait pour être vivant de sa vie !
Et pour ce passage, il indique le chemin : observer les commandements.
Retour au faire, non plus comme quelque que chose de bon, mais comme passage pour entrer dans la vie, comme passage pour devenir, pour vivre du Seul être qui est bon, pour être de Dieu.
C’est alors, en Dieu que devient possible d’observer les commandements ; c’est par Lui, avec Lui et en Lui que les commandements deviennent bonté en nous, par nous, avec nous et pour nous.
C’est en Christ que devient possible de découvrir le manque : « Que me manque-t-il ? »
De tout rendre à Dieu ce qui est à Dieu et de suivre le Christ jusqu’au dépouillement total, celui de l’amour sur la Croix, celui du sang versé, du souffle rendu, du côté transpercé, de la miséricorde plantée dans notre humanité parce que semée dans le cœur de chaque être !