Un cri, depuis la barque !

De cri en cri, entendrons-nous et crierons-nous à notre tour ? Nous appelons l’Esprit pour qu’Il éclaire les cardinaux, mais écoutons-nous la Parole ? Comment vivre ce dimanche du temps pascal d’attente, de révélation, de mission, au bord du lac… sans lac ? Ici de présence.

Un long évangile, en trois actes ou plutôt, une rencontre inouïe en trois temps : n’hésitons pas à le lire et le relire, à faire lac, là où nous sommes…

Premier temps : retour en arrière, pleins d’amertume et décision d’une pêche : peine perdue…
Deuxième temps : rencontre du petit Jour et ordre d’un jeté de filet : coup de filet !
Troisième temps : Questions de vérité face à face : question de vie !

Et nous, où sommes-nous ? Au bord de notre lac agité d’amertume, embarqués le cœur gonflé d’espérance, prêts à plonger nus, mus par un souffle de foi qui se fait cri depuis la barque : « c’est le Seigneur«  ? Ici d’Instant de lumière intérieure…

La Parole, le Pain, l’Amour nous sont aussi confiés parce que livrés par Celui qui est Parole, Pain, Amour… le lac de notre aujourd’hui porte les traces d’irréparé, touchées par le Ressuscité…

Vite, sur sa Parole, jetons le filet vide de notre vie à droite de notre cri…
Écoutons la Parole nous traverser, nous bouleverser, nous soulever. « c’est le Seigneur »
Elle remplira le Filet des 153 poissons inattendus pour nourrir nos hôtes, nos amis, notre famille, tous précieux pour notre Dieu et fera lumière de vie de l’Ici à l’Ailleurs…

« C’est le Seigneur » :
cri de vie depuis la barque,
cri d’amour sur la rive,
cri d’espérance pour le monde et l’Eglise !