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Un homme de foi !

Le temps de l’Avent nous fait voyager dans les évangiles ; prenons un bon GPS pour aller au relais de la crèche. Un relais, oui, une halte, si vous préférez, pour un passage. Nécessité de préparer le vêtement de fête, alors à nos trousses de couture, à nos machines à coudre pour le confectionner avec nos morceaux plus ou moins déchirés d’étoffe humaines…

Pas n’importe quel patron, pas n’importe quel tissu, pour cet habit de voyage car nous sommes bien pèlerins en ce monde, pèlerins et non propriétaires installés. Pèlerins en marche depuis cette nuit qui a révolutionné la foi et elle révolutionne nos vies encore aujourd’hui.

Prêts pour la révolution ? En Avent !

Aujourd’hui, un centurion, un soldat qui crie pour la guérison de son serviteur. Un centurion sans nom, son serviteur sans nom, un jour à Capharnaüm. Deux noms, Jésus et la ville. avec qui sommes-nous ? Où sommes-nous ?

Le centurion sans nom sait pourtant bien qui est Jésus et ce qu’il veut : il s’approche et supplie. Deux verbes d’action intenses bousculent la scène. Personne ne s’attend à une telle attitude. Elle qui trouve une réponse immédiate surprenante : « Je vais aller moi-même le guérir. » Que faisons-nous ?

La supplication change de ton à l’écoute de la réponse : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.« 
Reprenons ces mots, mâchons-les. Ils contiennent tout le mystère qui nous rejoint. La venue sous notre toit du Fils de Dieu, en personne :  » Je viens moi-même. »

Pas trop d’un jour pour saisir le déplacement : passer de l’approche et de la supplication du centurion pour son serviteur à notre approche et à notre supplication pour que le Seigneur vienne nous guérir en demeurant chez nous.
Nous savons-nous malades ? Savons-nous nos proches malades ?

La vie nous ment, cache nos misères,
aujourd’hui, Dieu vient chez nous,
par sa Parole, ses sacrements, nos frères,
Une parole de supplication suffit : « Viens ! Amen ! Viens ! »