Une aide ?
Bien des événements se croisent en ce 27ème dimanche du temps ordinaire : La liturgie n’en écarte aucun mais nous situe dans une tension à la limite de la déchirure et c’est heureux.
L’instabilité et la violence mondiale secouent. Comment prendre part à la construction du Royaume en aide créée à l’image et ressemblance de Dieu ? En amis de la paix ?
Dimanche synodal des Évêques à Rome : oui, la sainteté est notre souci premier, la vie avec le Christ, en Christ, pour le Christ ; la sainteté est notre unique espérance et notre unique labeur. Comment y répondons-nous loyalement et avec humilité ? Comment participons-nous à l’oeuvre de Dieu qui est salut pour tous ? Comment vivre en membres vivants du Corps du Christ, chacun à sa place.
L’évangile de ce dimanche nous donne une lumière bien étrange pour répondre. « Que ce que Dieu a uni que l’homme ne le sépare pas... » Comment ne pas faire oeuvre de séparation mortifère ? Comment entendons-nous cet appel du Christ ?
Acceptons-nous de reconnaître l’Église en ruines comme au temps de st François que nous avons fêter, il y a deux jours ? Oui, l’Eglise synodale, notre Eglise est en ruines et pourtant appelle à la conversion, appelle à l’unité, appelle à la sainteté. Appels universels, appel pour chacun unique et particulier.
L’Église, c’est nous ! « Nous sommes, ce grand hôpital de campagne après la bataille » selon une expression imagée et forte de notre Pape François.
Image qui appelle la conversion, la compassion, l’espérance, le désir, celui de ne faire qu’un.
Jésus avertit les siens au retour de leur mission aux périphéries, il interpelle par sa Parole, par nos rassemblements de ce dimanche, le synode à Rome, par les prises de parole du Pape.
« Jésus, un peu abaissé au-dessous des anges nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa Mort. » Lettre aux Hébreux. Jésus nous convie à un retour à la source, à un retournement : « au commencement »… Chaque instant peut être un commencement, pour marcher de commencement en commencement par des commencements éternels.
L’Esprit nous appelle tous à retrouver notre cœur d’enfant ! A le revêtir d’espérance, de douceur et d’humilité, de pauvreté, en tenant ce commencement devant nous pour un pas à la fois. Le secret de la fidélité peut-être ?
Nous sommes appelés, invités, convoqués !
L’Esprit est à l’œuvre,
Paix, Grâce, Joie !