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Toffo

Le Désiré des Nations

Mon âme languit après ton salut (Ps. 118,81), c’est-à-dire dans son attente. Heureuse faiblesse, où se marque le désir du bien non encore obtenu, certes, mais passionnément convoité ! A qui donc reviennent ces paroles, sinon, depuis les origines de l’humanité jusqu’à la fin des siècles, à la race élue, au sacerdoce royal, au peuple acquis, à tout homme qui, sur cette terre et avec son temps, a vécu, vit ou vivra dans le désir du Christ ?

Le témoin de cette attente, c’est le saint vieillard Siméon, qui s’écrie en le recevant dans ses bras: « Maintenant, Seigneur, tu peux selon ta parole laisser ton serviteur, s’en aller dans la paix, car mes yeux ont vu ton salut (Lc 2, 29-30). Car il lui avait été révélé par l’Esprit Saint qu’il ne goûterait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur (Lc 2, 26). Le désir de ce vieilllard, selon notre foi, celui de tous les saints des époques antérieures. Aussi le Seigneur lui-même disait-il à ses disciples : « Bien des prophètes et des rois ont désiré voir ce que vous voyez et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l’ont pas entendu (Mt 13, 17). Ils doivent donc, eux aussi, comptés parmi ceux qui chantent: Mon âme languit après ton salut. Jamais alors ne s’est apaisé ce désir des saints, et jamais désormais il ne s’apaise dans le Corps du Christ, son Eglise, jusqu’à la consommation des siècles, jusqu’à ce que vienne le Désiré de toutes les nations promis par le prophète (Agg. 2,8)…
Saint Augustin

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