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Histoire de la communauté

En 1958, Mgr Gantin, alors archevêque de Cotonou, sollicitait les Bénédictines de Vanves de fonder un Monastère où les vocations dahoméennes pourraient s’épanouir, et qui soit pour les chrétiens du pays, et spécialement les prêtres, un lieu de silence et de retraite.

En février 1965, deux sœurs furent envoyées pour apprendre la langue « fon » et prendre contact.

Reçues d’abord dans les Communautés missionnaires, elles purent dès septembre loger dans une maison du village de Toffo, prêtée par un notable, à 2 km du lieu choisi pour la fondation. Elles commencèrent la construction de deux bâtiments sans étage.

Notre Institut et notre communauté

Le Monastère Saint-Joseph de Toffo fait partie de la grande famille qu’est la Confédération bénédictine, communément appelée Ordre de Saint Benoît. Les moines et les moniales bénédictins suivent la Règle de Saint Benoît qui remonte au VI ème siècle. Les monastères bénédictins sont indépendants, mais fraternellement unis en une confédération bénédictine et vivant de la même règle adaptable à divers contextes. Nous sommes présents sur tous les continents. Même si chaque Congrégation privilégie tel ou tel point de la Règle de Saint Benoît, les moines et les moniales vivent en communauté et ont à leur tête un « Abbé » ou un « Prieur » élu par la communauté. Le 11 juillet, les Bénédictines et les Bénédictins fêtent la solennité de Saint Benoît, et le 19 mars, c’est la fête patronale de notre monastère Saint-Joseph.
Avec Saint Benoît, les moines et les moniales s’engagent à la stabilité dans leur communauté, à la conversion de leur vie et à l’obéissance.
Nous célébrons ensemble l’Office divin, nous nous nourrissons de la Parole de Dieu à travers la Lectio Divina, nous travaillons pour gagner notre vie et pour venir en aide aux pauvres.
Nous offrons notre hospitalité aux prêtres, aux religieux, aux laïcs et à tous les chercheurs de Dieu en quête d’un cadre propice au silence et à la prière. Pour le service de l’accompagnement des hôtes, les communautés féminines se font souvent aider par un prêtre aumônier.

 

Si vous voulez nous connaître

La Formation à la vie monastique

Les étapes

La formation monastique dure toute la vie et se fait sur place pour l’essentiel. Cependant, il y a des étapes d’intégration à la Communauté.

*La probation préalable ou Aspiranat : est une première période de la connaissance mutuelle entre la Communauté et celle qui se présente. La durée n’est pas déterminée.

*Le Postulat : dont la durée habituelle est de 2 ans au moins permet une transition progressive vers la vie du Noviciat tout en vérifiant les aptitudes à la vie monastique.

*Le Noviciat : 2 ans ou plus – temps de désert où s’opèrent les ruptures nécessaires pour suivre le Christ et apprendre à se servir des moyens de conversion à Dieu que la vie monastique met à sa disposition.

*La profession temporaire dont la durée est déterminée dans nos Constitutions,
*La profession perpétuelle

engage une sœur à vivre la vie monastique, dans une même Communauté jusqu’à la mort, sous une Règle et la conduite d’une Prieure, dans la joie de l’Esprit Saint  ; joie d’être consacrée pour toujours à Dieu, au service de l’Eglise et pour le Monde.

Le 1er dimanche de l’Avent 1966, la Communauté composée alors de 5 sœurs put s’y installer.
Ces bâtiments étaient destinés à devenir l’hôtellerie, et le jour de l’Epiphanie 1969, la 1ère pierre du Monastère fut posée.

A Noël 1970, la Communauté de 6 sœurs s’installait dans les lieux réguliers : le futur réfectoire faisant fonction d’oratoire en attendant qu’on puisse édifier l’église qui fut consacrée le 10 mai 1986.
Les sœurs ont conduit elles-mêmes le chantier avec des ouvriers du village.

La Communauté s’est maintenue longtemps à 6 sœurs avec des variations de personnes, car le climat chaud et humide éprouve les santés.

En 1972, des jeunes filles dahoméennes sont venues partager notre vie et la 1ère profession a eu lieu en mai 1978.

Les Oblats (es)

Comme dans la plupart des monastères, les moines et moniales marchent ensemble avec les oblats(es) et des amis. Sont oblats, des hommes et des femmes, qui dans le monde, désirent approfondir leur vie baptismale à la lumière de la Règle de Saint Benoît.

Oblature vient du mot « oblatus » en latin qui signifie offrande. Pour le salut du monde, le Christ s’est offert  en sacrifice. A l’offertoire de la messe, l’offrande du pain et du vin  est désignée par ce mot « oblats » qui prend ici tout son sens : : avec le pain et le vin, les fidèles s’offrent à Dieu en union avec le Christ rendu présent sur l’autel au moment de la consécration. La signification du mot permet ainsi de situer l’oblature bénédictine comme un chemin de conversion et d’offrande à la suite du Christ, selon la règle de Saint Benoît.
L’oblature séculière bénédictine est donc une association de laïcs (consacrées, mariés ou non) tout en vivant dans le monde, et se ressourçant auprès de nos monastères,   poursuivent  leur vie, au niveau de la famille, du travail et de la société.

Après un temps suffisant de discernement et de formation selon les étapes du candidat à l’oblature, le (la) novice pourrait être admis(e) à la profession selon le rituel de l’oblation propre à chaque  Communauté. Soutenus par  les enseignements et la prière du Monastère auquel ils sont rattachés, les oblats forment entre eux une famille. L’oblat(e) est invitée à s’insérer dans sa paroisse en participant aux activités qui lui sont proposées. Tant qu’il peut, l’oblat (e) s’unit à la prière de son Monastère. Du fait de leur lien avec le Monastère, les oblats(es), partagent dans la mesure du possible, certaines oeuvres de charité avec la Communauté.