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Aux origines de Toffo

En 1958, Mgr Gantin, alors archevêque de Cotonou, sollicitait les Bénédictines de Vanves de fonder un Monastère où les vocations dahoméennes pourraient s’épanouir, et qui soit pour les chrétiens du pays, et spécialement les prêtres, un lieu de silence et de retraite.

En février 1965, deux sœurs furent envoyées pour apprendre la langue « fon » et prendre contact.

TF mf

Dès leur arrivée, nos soeurs ont visité certains monastères de l’Afrique de l’Ouest.
Elles font une halte à Dakar pour saluer Mgr Many, délégué apostolique pour l’Afrique de l’Ouest.
A leur arrivée au Bénin, nos soeurs sont accueillies par les soeurs de la Sainte Famille qui les hébergea dans leur maison à Sainte Cécile en présence de Mgr Gantin, le père Adimou et le père Adjanohoun. Il y avait aussi le père Michel Dujarrier.

Elles ont commencé à apprendre la langue « fon » et font connaissance peu à peu du pays et ses habitants: les prêtres, les religieuses et laïcs. Elles font aussi connaissance des frères de Zagnanado fondé par les moines de Belloc vers 1962. Actuellement, ces moins sont à Hèkanmè appelé aujourd’hui Monastère du Mont Thabor.

Arrivée des soeurs en 1965

Reçues d’abord dans les Communautés missionnaires, elles purent dès septembre loger dans une maison du village de Toffo, prêtée par un notable, à 2 km du lieu choisi pour la fondation. Elles commencèrent la construction de deux bâtiments sans étage.

Le 1er dimanche de l’Avent 1966, la Communauté composée alors de 5 sœurs put s’y installer.
Ces bâtiments étaient destinés à devenir l’hôtellerie, et le jour de l’Epiphanie 1969, la 1ère pierre du Monastère fut posée.

A Noël 1970, la Communauté de 6 sœurs s’installait dans les lieux réguliers : le futur réfectoire faisant fonction d’oratoire en attendant qu’on puisse édifier l’église qui fut consacrée le 10 mai 1986.
Les sœurs ont conduit elles-mêmes le chantier avec des ouvriers du village.

La Communauté s’est maintenue longtemps à 6 sœurs avec des variations de personnes, car le climat chaud et humide éprouve les santés.

En 1972, des jeunes filles dahoméeennes sont venues partager notre vie et la 1ère profession a eu lieu en mai 1978.