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Deuxième pierre : la vocation religieuse, imitation de Jésus-Christ

Deuxième pierre de fondation (à télécharger en pdf)

Mère Bénédicte poursuit son enseignement et revient sur l’imitation de Jésus-Christ, à vivre à fond, comme « unique nécessaire ». D’où cette deuxième pierre de fondation qu’il sera sans doute nécessaire de traduire par nos mots d’aujourd’hui.

La vocation religieuse : Imitation de Jésus Christ

Une fois que nous avons fait cette résolution de nous changer en Lui, il faut commencer cette transformation, d’abord transformation intérieure, qui règle ensuite la transformation extérieure. le baptême de JésusSi nous avons l’intention de suivre Notre Seigneur en tout, il y aura certainement une transformation en nous : pour nous obéissance et amour deviendront quelque chose de plus particulier par le fait que nous nous sommes consacrées à Dieu ; cette transformation sera très particulière, très intime du fait qu’elle est uniquement pour la gloire de Dieu. Ce sera une transformation jusqu’aux profondeurs de l’être, de tous les instants de notre vie, de nos sentiments, et inspirations, de tout ce qui fait l’essentiel de l’homme, au point de vue surnaturel. Cette transformation amènera la transformation extérieure, imitation de Notre Seigneur dans notre façon d’être, d’agir, de nous tenir ; nous deviendrons êtres nouveaux, par cette conversion qui continue à faire de nous quelque chose d’autre. Nous ne sommes plus selon le monde, nous sommes selon Dieu. Notre modèle est le Christ Lui-même, et nous devons chercher en toutes choses à l’imiter.

Bien entendu, nous devons tenir compte de notre faiblesse et savoir que nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes : déblayons, supprimons les obstacles pour qu’Il puisse faire ce travail de transformation. S’il ne suffit pas d’être passifs, le principal et de ne pas se mettre en travers de l’action de Dieu, quand nous avons l’impression d’agir et de faire des progrès (exemples), disons-nous bien que c’est Dieu qui a fait ce bien en nous ; St Benoît : « tout le bien qui est en nous, c’est de Dieu que nous le tenons. »

C’est pourquoi notre travail consiste surtout à nous laisser faire ; et quand il y a un bon effort de fait, c’est Dieu qui l’a fait en nous, sachons Le remercier, et ne nous attribuons pas ce bien. C’est la seule chose possible pour nous : être la chose de Dieu ; ce que nous avons de bon, c’est Dieu qui l’a mis en nous par son amour infini…

C’est de cette façon que nous imiterons Notre Seigneur à mesure que nous ferons le vide, Notre Seigneur s’établira en nous, demeurera en nous comme Il l’a promis, et vraiment, c’est là la transformation : « ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi. » La transformation est faite.

Cette transformation ne se fait pas d’un seul coup. Si nous sommes généreuses, ce peut être rapide, mais en général ce travail est lent, et souvent à recommencer ; nous nous donnons bien certains jours, mais nous nous reprenons souvent et il peut arriver que nous Le mettions à la porte progressivement.

Réflexion :

Que signifie pour nous la transformation intérieure à l’imitation de Notre Seigneur ?
« Être le chose de Dieu » est difficile à comprendre aujourd’hui, comment le traduire et en vivre ?
Comment comprendre et vivre ce « laisser faire » ?

M Bénédicte écoutant une novice…

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